Français

Question

Bonjour j'ai un devoir de français est ce que vous pouvez m'aider svp le devoir c'est lire le poème de Michaux « Télégramme de Dakar » et répondez à ces questions:

1- Quelle différence ( formelle) remarquez-vous avec les poèmes précédents? ( strophes, rimes, vers, époque...)

2- Qu’est ce qu’un télégramme? Quel rapport avec le poème?
3- Recopie une phrase verbale et une phrase non verbale. Quel type est le plus fréquent dans ce poème? Pourquoi?
4- Quel sentiment est exprimé par le poète? Pourquoi?
5- Faites une synthèse du poème.
Bonjour j'ai un devoir de français est ce que vous pouvez m'aider svp le devoir c'est lire le poème de Michaux « Télégramme de Dakar » et répondez à ces questio

2 Réponse

  • Réponse :

    1. Poème en vers libres (sans mètre régulier) et blancs son rimes.

    Poème moderne par la forme (pas de strophes)

    2. Un télégramme était un message fait de phrases courtes, nominales le plus souvent ou incomplètes.

    Le poème adopte lui aussi un style télégraphique

    3. Une phrase verbale : "Un Musulman collé à la terre implore Allah"

    Une phrase non verbale : "Dans le noir, le soir.

    auto dans la campagne."

    Les phrases non verbales sont les plus nombreuses

    4. Impression d'images fugitives qui se succèdent dans le voyage mais surtout la fascination pour un arbre inclassable : le baobab

    5. On est frappé par l'usage que Michaux fait du langage comme si le mot l'emportait sur la phrase, fasciné qu'il était justement par le vocabulaire et la destruction du langage pour créer des poèmes sonores qui surprennent mais qu'on n'oublie pas : visuels et sonores.

    Explications :

    Dans le noir, le soir.

    auto dans la campagne.

    Baobabs, Baobabs,

    baobabs,

    Plaine à baobabs.

    Baobabs beaucoup baobabs

    baobabs

    près, loin, alentour,

    Baobabs, Baobabs.

    Dans le noir, le soir,

    Sous des nuages bas, blafards, informes,

    loqueteux, crasseux,

    en charpie, chassés vachement

    par vent qu’on ne sent pas,

    sous des nuages pour glas,

    immobiles comme morts sont les baobabs.

    Malédiction !

    Malédiction sur CHAM !

    Malédiction sur ce continent !

    Village

    village endormi

    village passe

     

    De nouveau dans la plaine rouverte : Baobabs

    Baobabs baobabs Baobabs

    Afrique en proie aux baobabs !

    Féodaux de la Savane. Vieillards-Scorpions.

    Ruines aux reins tenaces. Poteaux de la Savane.

    Tams-tams morbides de la Terre de misère.

    Messes d’un continent qui prend peur

    Baobabs.

    Village

    Noirs

    Noirs combien plus noirs que de hâle

    Têtes noires sans défense avalées par la nuit.

    On parle à des décapités

    les décapités répondent en « ouolof »

    la nuit leur vole encore leurs gestes.

    Visages nivelés, moulés tout doux sans appuyer

    village de visages noirs

    village d’un instant

    village passe

    Baobab Baobab

    Problème toujours là, planté.

    Pétrifié — exacerbé

    arbre-caisson aux rameaux-lourds aux bras éléphantiasiques

    qui ne sait

    fléchir.

    Oh lointains

    Oh sombres lointains couvés par d’autres

    Baobabs

    Baobabs, Baobabs, Baobabs

    Baobabs que je ne verrai jamais

    répandus à l’infini. Baobabs.

    Parfois s’envole un oiseau, très bas, sans élan,

    comme une loque

    Un Musulman collé à la terre implore Allah

    Plus de Baobabs.

    Oh mer jamais encore aussi amère

    Le port au loin montre ses petites pinces

    (escale maigre farouchement étreinte).

    Plus

    plus

    plus de baobabs

    baobabs

    baobabs

    peut-être jamais plus

    baobabs

    baobabs

    baobabs.

  • Réponse:

    bonjour,

    1)on peut dire que ce poème là est en vers libre , il n’y a pas de strophe et il n’y a pas de rime

    2)c’est un message qui est fait par petite phrase et ce poème a des télégramme (le rapport avec le poème)

    3)phrase verbale "qui ne s’est fléchir " phrase non verbale "près , loin ,alentour " les phrases non verbales sont les plus utiliser car il est un télégramme

    4)il sent de l’étonnement et du désespoir en disant "tête noir sans avalés par la nuit "

    5)ce poème est sonore à cause de la répétition du mot baobabs et ce mot la qu’on a entendu plusieurs fois dans ce poème ne nous laisse pas oublier le poème

    j’espère que je vous est aider et bonne journée